Un article dans le Soleil sur un de nos membres

De gauche à droite: le cycliste David Veilleux, Jonathan Blais, Marc Sévigny, chef de programme à l'IRDPQ, Sébastien Fortier, athlète paralympique, Pierre Pomerleau, kinésiologue, et Sarah Mailhot, athlète paralympique LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

(Québec) Rouler 75 kilomètres à vélo représente un entraînement de routine pour un cycliste aguerri. Mais pour d’autres, comme Jonathan Blais, c’est tout un défi.

Jusqu’à l’an passé, le jeune homme de 25 ans était très actif. «Je faisais du vélo chaque jour pour me déplacer en ville. Je faisais plein d’activités comme de l’escalade», se remémore-t-il. C’était jusqu’à ce fameux 29 juillet, lors d’un voyage en Islande. Jonathan était assis sur le siège arrière d’une automobile. Le conducteur avait eu l’amabilité de l’embarquer «sur le pouce». C’est ce qu’il pensait… avant l’accident. Jonathan dormait. À son réveil, il était paraplégique.

«En ne pouvant plus marcher, je me demandais bien ce que je pourrais faire», raconte celui qui a passé la dernière année à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ). «L’hiver passé, j’ai essayé le ski de fond. Et ce printemps, je me suis mis au vélo», ajoute-t-il. Vélo adapté, bien entendu.

Le 21 septembre, tout un challenge l’attend : rouler 75 km entre Donnacona et Québec à l’occasion du Défi cycliste IRPDQ. Pourquoi? Amasser de l’argent pour la Fondation Élan, qui aide les gens comme Jonathan à se procurer de l’équipement sportif adapté, souvent très coûteux.

Pour Jonathan, l’aide financière de la Fondation a été plus que bénéfique pour son moral et le maintien de sa vie sociale. «Je fais du vélo cinq à six fois par semaine. Je peux rouler jusqu’à 50 km chaque fois. Ça n’a pas de bon sens comme ça fait du bien. En plus, ça sert de lien. Je peux appeler des amis pour faire du vélo avec eux», se réjouit-il.

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